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Deux nouvelles fermes solaires innovantes ont été inaugurées à Taravao, offrant une énergie propre à l'équivalent de 4 500 foyers, permettant d'économiser 3 millions de litres de diesel et de 6 200 tonnes de CO₂ chaque année, tout en intégrant des pratiques agricoles. Un projet pionnier dans la transition énergétique polynésienne.

L’assemblée a adopté jeudi dernier le schéma directeur de l’agriculture 2021-2030 à l’unanimité. Le secteur est en déclin depuis des décennies, et la crise du covid a mis un peu plus en avant la nécessité d’une plus importante autonomie alimentaire. Le Pays entend fixer « un cap » pour « ériger le secteur agricole en véritable levier du développement socio-économique. » Un schéma qui veut se donner les moyens de ses ambitions. 100 milliards de francs sont programmés sur les 10 prochaines années avec le soutien de l’Etat et de l’Union européenne.

Le PCE organise ce mois de juillet un nouvel ateliers thématiques consacré à l'autonomie alimentaire en Polynésie française. Tout au long de la démarche d'animation et de suivi du PCE, ces ateliers d'échanges permettent de mobiliser les parties prenantes et de faire avancer et coordonner concrètement les projets.

Tous les vols commerciaux à destination de Tahiti seront arrêtés ce week end. Sans avions pas de produits frais importés. La Polynésie va donc devoir se tourner vers sa propre production.

Une cartographie accessible sur internet présente l’ensemble des points de vente de fruits et légumes frais directs producteurs et le nom des cultivateurs assurant la livraison à domicile.

"Il faut ouvrir notre réflexion sur d'autres produits issus du coco" a déclaré le Président Fritch à l'occasion de son déplacement à Ana’a et Hereheretue. De fait, les produits du cocotier peuvent être utilisés pour la fabrication de « tortillons anti moustiques, pour faire des serpillères, pour faire pousser des plantes hors sol » a-t-il complété. 

Il n'y a donc pas que le coprah et c'est une réflexion globale que veut engager le Pays en partenariat avec les communes et propriétaires de terrains, en cohérence avec l'action 9 du PCE qui prévoyait une étude technico-économique de la filière coco. 

Un schéma directeur de l'agriculture est en préparation et devrait être prêt d'ici un an. L'objectif est de définir les grandes orientations de la politique agricole pour les dix prochaines années.

Dans la continuité de la campagne de communication "manger local", la chambre de l’agriculture édite une charte d’engagement pour de bonnes pratiques dans la distribution des produits issus de l’agriculture locale (action 18 du PCE).

C’est le résultat d’un travail initié fin décembre 2017 et de plusieurs réunions de travail. Sous la houlette du ministère de l’agriculture, la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire édite une charte d’engagement pour de bonnes pratiques dans la distribution des produits issus de l’agriculture locale, avec pour objectif de poser les bases d’une bonne relation commerciale entre producteurs et distributeurs et d’en optimiser la commercialisation.

« Manger local », c’est le nom de la nouvelle campagne du gouvernement et de la Chambre d’agriculture et de la pêche lagonaire (action 18 du PCE). Une campagne pour redorer l’image de l’agriculture polynésienne aux yeux des consommateurs en misant sur le bio, mais aussi pour sensibiliser à l’importance de manger des fruits de saisons, de connaître l’ensemble des fruits et légumes polynésiens et de savoir les planter !

Un soutien concret qui se traduit par un ensemble des mesures telles que l’accompagnement technique par les services du Pays, avec la mise en place du programme « Intègre » (réalisation de fiches techniques de culture destinées aux agriculteurs), et financières par la mise en place, depuis l’année dernière, d’aides à la transition en agriculture biologique (jusqu’à 80%), et, récemment, par l’exonération de taxes sur les intrants utilisés en agriculture biologique.

Les agriculteurs bio vont désormais pouvoir se procurer des produits phytosanitaires détaxés. Les engrais ou pesticides biologiques coûtaient souvent plus cher que leurs homologues chimiques.

Cette exonération de taxe va ainsi permettre de développer le bio au Fenua (action 18 du PCE)