Stratégie et plan d'actions

3.6 - Maîtriser la production et valoriser les déchets

La Polynésie a un métabolisme très déséquilibré à cause d’une forte dépendance aux importations. Il faut dans le même temps réduire le volume de ces importations (améliorer les filières locales) et donc de la production et agir sur la gestion des déchets. Ils représentent un coût important pour les communes et l’environnement. Avec une production locale et un investissement dans l’économie de réparation et de fonctionnalité, l’empreinte carbone de ces déchets pourra être fortement réduite.

Effets attendus :

• Baisse de la quantité de déchets ultimes à gérer
• Réduction de l’impact environnemental des déchets (énergie-carbone mais aussi sols, ressources en eau, rivières et littoraux)
• Réduction du poids économique des déchets pour la commune
• Réduction des importations
• Développement de l’économie locale
• Adaptation et réduction des risques de pollution des lentilles d’eau des atolls en cas d’événement climatique extrême

Pour qui ?

Citoyens, Acteurs économiques, Collectivités

Avec qui ?

Pays (DIREN, DCO, SDE, notamment), SPCPF et Communes, Acteurs économiques, Prestataires déchets, Associations locales

Les opportunités :

• Développement de l’incinération pour potentiellement débloquer d’autres filières de valorisation
• Initiatives d’économie circulaire existantes (ex. du projet de l’association Tiai Fenua)

Les contraintes et freins

• Tarif de rachat des kWh pour la valorisation énergétique
• Coûts liés à la gestion des déchets

Volet gestion et traitement des déchets

• Révision de l’organisation de la collecte et financement
• Adaptation des modalités de traitement, dans les atolls en particulier, pour limiter les risques de pollutions des écosystèmes liés aux changements climatiques
• Développer les déchetteries et ressourceries/recycleries pour les particuliers et les professionnels (pour les déchets du BTP notamment)
• Développer l’économie de la répartition (ESS notamment)
• Développer l’usage des matières premières secondaires (charte BTP, etc.)
• Gestion des déchets organiques (individuelle et collective), notamment par le compostage
• Valorisation énergétique de déchets fermentescibles et combustibles (huiles notamment)
• Taxe d’import sur les véhicules directement dirigée vers la gestion des carcasses de voitures

Mots clés : production, déchets, ESS, valorisation, traitement, taxe