Analyser les spécificités des atolls en matière de gestion de l'eau et de l'assainissement (avec les différents éléments à déployer : eaux pluviales, toilettes sèches, eaux usées)
Publié 09-08-2024 par PCPF_BaptistePermalien
Mieux gérer la ressource en eau dans le contexte particulier des atolls tout en protégeant la santé de la population.
- Recenser les pratiques actuelles
- Analyser les risques sanitaires
- Faire de la veille technologique (nouveautés ?) et réglementaire
- Définir les prescriptions techniques à respecter : encadrement réglementaire
- Aider à l’acquisition du matériel pour un déploiement rapide
- Réaliser des outils de communication grand public
Début du projet | Fin estimée | Fin effective |
01-01-2024 | 31-12-2025 | n.c. |
Finalités
- ☑ La lutte contre le changement climatique
- ☑ La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources
- ☐ La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
- ☑ L’épanouissement des êtres humains
- ☑ Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Du fait de leur géologie, les atolls ne disposent que de peu de ressources en eau.
L’eau de mer est abondante mais elle ne peut être utilisée qu’après un traitement dont la technologie est complexe et très coûteuse.
L’eau de la lentille d’eau douce est quant à elle très vulnérable aux pollutions (assainissement des eaux usées, infiltration des eaux après lessivage des sols) et aux intrusions d’eau saline (remontée du biseau d’eau salée). Il est important de la protéger en réduisant le volume d’eau prélevé et en limitant les rejets d’eaux usées traitées. Le recours aux toilettes sèches ou la réutilisation des eaux usées traitées pourraient par exemple être autorisés dans certaines conditions et sous réserve du respect des prescriptions permettant de protéger la santé de la population.
Il apparaît qu’afin d’alimenter en eau la population, l’eau de pluie reste la ressource en eau la plus simple à utiliser. Néanmoins, outre le fait que celle-ci n’est pas potable et que ces eaux stagnantes peuvent représenter un risque de développement de gîtes à moustiques, le changement climatique tend à augmenter les périodes de sécheresse, ne permettant plus de garantir la continuité de l’alimentation en eau.
Cette action consiste à mieux gérer la ressource en eau dans le contexte particulier des atolls tout en protégeant la santé de la population.
Les communes sont pleinement compétentes en matière de distribution d’eau potable et de collecte et traitement des eaux usées. Le Pays fixe les normes à respecter et encadre les contrôles à mettre en œuvre par les communes.
Une réglementation obsolète peut représenter un frein à la mise en œuvre de nouvelles technologies mais l’absence de réglementation peut également porter préjudice à la santé des populations si les prescriptions ne sont pas définies.
La mise à jour ou la création de texte représente une part importante dans cette action.
L’éloignement des atolls et l’absence d’agents sur place peuvent représenter des freins à la bonne connaissance du terrain.
Par ailleurs, les technologies sont parfois novatrices. Elles peuvent être complexes et il y a un faible retour d’expérience sur leur mise en œuvre dans le contexte des atolls.
D’autre part, l’encadrement réglementaire au niveau national est également en cours pour ce qui est de la réutilisation des eaux usées. Difficile de bénéficier d’un retour d’expérience.
Enfin, le partage des compétences avec les communes qui ne se sont pas toutes appropriées la thématique des eaux usées notamment peut rendre l’action complexe.
Il est donc essentiel de disposer de suffisamment de personnel ressource (création de postes, juriste), des compétences techniques (formation, création de services communaux d’assainissement) et de moyens financiers pour faire des zones pilotes par exemple.
Tâches programmées
-
à faireRecenser les pratiques actuelles (réaliser des missions sur le terrain, échanger avec les autres Pays du Pacifique)
-
à faireAnalyser les risques sanitaires (échanger avec des instances d’expertise : ANSES en particulier)
-
à faireFaire de la veille technologique et réglementaire (assurer une veille documentaire, former les personnes ressources, développer des échanges avec d’autres entités d’expertise telles que l'ANSES)
-
à faireDéfinir les prescriptions techniques à respecter = encadrement réglementaire (réunir les experts, rédiger les prescriptions techniques à respecter)
-
à faireAider à l’acquisition du matériel pour un déploiement rapide (prévoir des financements/aides)
-
à faireRéaliser des outils de communication grand public (guides d’utilisation/recommandations, spots télévisés/FB/Tiktok)
Impacts
Indicateurs
Valeur graphique | Nom de l'indicateur |
1 Valeur de l'indicateur : 1 (communes) Minimum : 0 Maximum : 48 Valeur seuil : 10 2020 | Nombre de communes ayant mis en place leur service public d’assainissement non ...Suivi |
- Valeur de l'indicateur : Aucune valeur (Nb) Minimum : 0 Maximum : n.c. Valeur seuil : n.c. | Nombre annuel de jour de pénurie d’eau par atollRésultat |
Aucun commentaire n'a été posté.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des commentaires. Si vous disposez d'un compte, authentifiez-vous. Vous pouvez aussi créer un compte.