Développer la production agroécologique des produits vivriers dans le cadre du projet TAVIVAT
Publié 09-08-2024 par AE_LudovicSchneiderPermalien
Produire, à travers des pratiques agroécologiques, des produits vivriers locaux, en remplacement des produits importés amylacés pour augmenter notre autonomie et réduire notre empreinte carbone liée aux importations.
Aider à la mise en place d’un accompagnement des agriculteurs permettant la valorisation des produits vivriers locaux (Patate douce, Uru, Taro, Bananes, Manioc) en coconcevant avec les agriculteurs des itinéraires techniques, des systèmes de production innovants…
Début du projet | Fin estimée | Fin effective |
01-01-2023 | 31-12-2030 | n.c. |
Finalités
- ☑ La lutte contre le changement climatique
- ☑ La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources
- ☐ La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
- ☐ L’épanouissement des êtres humains
- ☑ Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
Contexte
Le diagnostic du système alimentaire polynésien réalisé en 2021 a montré sa forte dépendance aux importations avec un taux de couverture alimentaire hors autoconsommation de 25%.
Par ailleurs, seul un dixième de l’apport amylacé des polynésiens est couvert par des produits locaux et il persiste des risques de rupture d’approvisionnement comme il a été constaté lors de crises sanitaires. Il est indispensable de réduire la dépendance de la Polynésie aux ressources extérieures et de valoriser les produits locaux pour concourir à la satisfaction des besoins des habitants.
Enfin, la dépendance aux aliments importés alourdit l’empreinte carbone de l’assiette des polynésiens qui est de 2,1 T CO2 eq/an/hab. La substitution des importations de riz, pâtes et farine par des produits amylacés locaux permettrait de baisser l’intensité de cette empreinte, l’agriculture locale ne produisant que 0,2 T CO2 eq/an/hab.
Actions
Pour atteindre les objectifs visés et nourrir la stratégie de transformation du territoire, il est au préalable nécessaire d’effectuer un ensemble d’études. Cela commence par une phase de maturation pendant laquelle un ensemble d’études (connaissances sur les cultivars polynésiens de tubercules tropicaux) et de diagnostics technico-économiques et organisationnels vont être conduits sur les systèmes existants.
Dans la phase de réalisation, les producteurs participent à la conception de l’appui technique à répliquer sur l’ensemble du territoire. Les producteurs vivriers rencontrent des conditions de productions facilitées et disposent de facteurs de production en quantité et à des prix compatibles avec une production agricole durable. Des innovations sont intégrées à la production permettant de fiabiliser les systèmes et de répartir équitablement la valeur. 40 ha sont mis en culture et font l’objet d’un suivi, les partages d’expérience permettent d’optimiser les systèmes. Les agriculteurs éloignés des sites de consommation sont impliqués dans le système alimentaire. Le nombre de producteurs en agriculture biologique est doublé.
L’accompagnement proposé est adapté aux types de production, systèmes agroécologiques ou biologiques mis en œuvre et permet de dégager un revenu satisfaisant dans chacun des archipels. Les acteurs des systèmes pilotes développent des compétences leur permettant de maîtriser localement l’ensemble des opérations nécessaires au bon approvisionnement en quantité et qualité de la restauration collective scolaire.
Enjeux
L’enjeu est donc d’optimiser la phase de maturation pour affiner les systèmes à développer, accompagner les porteurs de projets et coconstruire les sites pilotes avec les acteurs.
Pour cet axe d’action, les agriculteurs sont accompagnés sur le long terme par des équipes spécialisées en agroécologie.
Axe | Orientation | action |
1 |
| Co-construire un service d’appui innovant avec les agriculteurs |
| 1.1 | Améliorer la boîte à outils et services des producteurs |
| 1.2 | Assurer un accompagnement technique renforcé des producteurs vivriers en AB et agro écologie |
| 1.3 | Renforcer les compétences locales des acteurs du système notamment en AB et en agro écologie |
Tâches programmées
-
à faireEncourager l’utilisation d’intrants utilisables en AB produits localement
-
en coursConserver, sélectionner, produire et diffuser des semences et plants adaptés
-
à faireAffecter des lots agricoles pour des projets d’installation et accompagner les propriétaires privés pour la mise en culture vivrière de leur foncier
-
à faireAppuyer l’équipement innovant et adapté en matériel et l’investissement des producteurs vivriers
-
à faireConstruire un modèle économiquement soutenable assurant la juste rémunération des acteurs dont dépend la pérennité du réseau initié
-
à faireAméliorer le dispositif public de soutien à l’agriculture bio en intégrant la rémunération des services écosystémiques
-
à faireMettre en place une aide aux prix pour les agriculteurs engagés auprès des cantines scolaires avec majoration pour les agriculteurs bio
-
à faireAccompagner les pouvoirs publics à la mise en place d’aides adaptées au développement de l’agriculture biologique
Impacts
DAG/ CAPL/ SPCPF
Indicateurs
Valeur graphique | Nom de l'indicateur |
- Valeur de l'indicateur : Aucune valeur (nb) Minimum : 0 Maximum : n.c. Valeur seuil : n.c. | Nombre d'utilisateurs d'intrants en bioSuivi |
- Valeur de l'indicateur : Aucune valeur (tonnes) Minimum : 0 Maximum : n.c. Valeur seuil : n.c. | Tonnage de produits vivriers produits sur les lots agricoles pour des projets ...Résultat |
- Valeur de l'indicateur : Aucune valeur (%) Minimum : 0 Maximum : 100 Valeur seuil : n.c. | Part des achats des cantines pilotes faits en circuits courts sans intermédiaireRésultat |
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