Étudier la faisabilité pour le retraitement des huiles usagées

Contexte

Les navires effectuent tous périodiquement des vidanges de leurs moteurs. Cela concerne des dizaines de milliers de litres rien que pour les navires assurant la desserte maritime intérieure (goélettes). Les autres navires sont dans le même cas : marine nationale (armée), paquebot de croisière, cargo… Idem pour les véhicules, les engins lourds, les bus. Et d’une manière générale, la quasi-totalité des moteurs thermiques.

Enjeux

Une partie de ces huiles sont collectées par la seule entreprise agréée par le pays : la Tahitienne de Services Publics (TSP) qui l’expédie principalement en Nouvelle Zélande où elles sont retraitées dans des filières agréées.

Contraintes

Les quantités à traitées sont importantes à tel point que la TSP ne dispose pas de capacités suffisantes pour stocker les huiles usagées des goélettes avant l’export vers la Nouvelle Zélande.

Ces quantités vont augmenter d’année en année et risquent de se retrouver dans la nature si elles ne sont pas traitées à temps.

Opportunités

Les filières de retraitement comprennent notamment soit la valorisation énergétique, soit la régénération. Dans les 2 cas, ces déchets sont valorisés en Polynésie et non à l’étranger.

A titre d'exemple, le navire Aranui 5 dispose d'un dispositif agréé pour bruler ses huiles usagées. Le principe parait simple et une étude permettrait de déterminer la faisabilité à plus grande échelle.

Points de vigilance

Economiquement, la filière devra être rentable et les coûts pour les usagers inférieurs ou égale aux prix facturés actuellement par la TSP.

Le pays déterminera l’effort qu’il est prêt à consentir dans le cas où le coût serait supérieur à celui actuel.

Emplois

La phase de mise en œuvre de l’unité de production sera sans doute la plus créatrice d’emploi pendant la durée du chantier, la phase d’exploitation devrait être plus stable au niveau des emplois.