Préserver, gérer et restaurer les forêts afin de maintenir les services écosystémiques
Publié 09-08-2024 par AE_LudovicSchneiderPermalien
Consolider une réflexion régulière sur les forêts, sur la base d’expertises locales, afin de prendre en compte les spécificités écologiques des forêts polynésiennes (menaces, pressions, endémisme et biodiversité, services rendus, moyens de gestion…) sous forme d’une ‘Taskforce forêt’.
Adopter une programme d’actions spécifique pour la préservation des forêts.
Début du projet | Fin estimée | Fin effective |
01-10-2024 | 31-12-2030 | n.c. |
en continu au-delà de 2030
Finalités
- ☑ La lutte contre le changement climatique
- ☑ La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources
- ☐ La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
- ☐ L’épanouissement des êtres humains
- ☐ Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
La surface boisée des 120 îles océaniques de Polynésie française est estimée à 140 000 ha dont 30 à 50 000 ha de forêts primaires. Ces forêts sont aujourd’hui gravement menacées par l’urbanisation, les travaux d’aménagement, let surtout les espèces envahissantes (ongulés herbivores, rongeurs prédateurs de graines, plantes envahissantes, pathogènes, arthropodes…). Avec le dérèglement climatique, la forêt fait également face depuis plusieurs années à une succession de catastrophes naturelles, souvent de grande ampleur, comme les tempêtes, les incendies et des crises sanitaires (dépérissements liés aux infestations de pathogènes et de ravageurs comme sur le plateau de Temehani à Raiatea). Pour préserver la santé et la diversité des forêts, il est donc urgent d’intégrer les fonctions écologiques et sociétales des forêts au même titre que les fonctions économiques liées à la production de bois dans les stratégies de gestion forestière. La biodiversité forestière a en effet un rôle clé à jouer en temps de crise climatique. Une gestion favorable à la biodiversité forestières contribue non seulement à la préservation des espèces mais aussi à la résilience des forêts vis-à-vis es changement globaux. Pour cela, il est nécessaire de construire un dialogue ouvert, approfondi et intégré entre les forestiers, les écologues botanistes, les gestionnaires et les citoyens.
Cette action consiste à mettre en place une instance collégiale de décision autour de la gestion des forêts polynésienne (par exemple sous forme de « Taskforce » ) afin de faire converger les expertises en rassemblant institutions publiques compétentes, gestionnaires, associations environnementales, scientifiques et experts afin de produire des préconisations et d’adopter un plan d’actions adapté. L’objectif est d’endiguer la déforestation pour limiter l’érosion des sols, lutter contre les tensions sur la ressource en eau, et protéger une exceptionnelle biodiversité associée. Cette instance permettra de faciliter la mise en œuvre de nouvelles politiques publiques, d’apporter un appui dans la réalisation et la mise en œuvre des préconisations, et d’assurer un suivi/évaluation de leur prise en compte dans les politiques publiques, dans un esprit similaire à celui des comités locaux mise en place dans le cadre de l’IFRECOR pour les récifs coralliens.
Tâches programmées
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à faireIdentifier les animateurs/coordinateurs (ex HC/VP) ainsi que les membres de la Taskforce
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à faireFixer la composition de la Taskforce et ses orientations (convention ou arrêté)
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à faireCo-construire un plan stratégique de gestion des forêts de Polynésie française ainsi qu’un plan d’actions
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à faireMettre en œuvre les actions identifiées
Impacts
Portage potentiel par DAG et/ou DIREN
Environ 1 million par an
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