Promouvoir les clauses environnementales et clauses de référence du CPMP
Publié 09-08-2024 par PCPF_BaptistePermalien
Mettre en oeuvre une politique de développement durable dans les achats publics
- Elaborer un schéma directeur de l'achat public durable du Pays
- Prendre en compte des normes environnementales dans la définition des besoins
- Prendre en compte le coût du cycle de vie ou le coût global au lieu du prix
- Créer un droit de préférence en cas d'équivalence d'offre ou d'agilité de prix pour les entreprises ayant engagé une démarche sociétalement responsable
- Former et sensibiliser les acheteurs publics sur les clauses sociales et environnementales dans les MP
Début du projet | Fin estimée | Fin effective |
03-06-2024 | 31-12-2025 | n.c. |
Finalités
- ☑ La lutte contre le changement climatique
- ☑ La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources
- ☑ La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
- ☑ L’épanouissement des êtres humains
- ☑ Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables
L’élaboration du schéma directeur de l’achat public durable, en cohérence avec la politique achat du Pays, permet de définir les objectifs chiffrés, à plusieurs échéances, pour la mise en œuvre des objectifs des politiques sectorielles dans les marchés publics.
La prise en compte des normes environnementales et de développement durable doit faire l’objet d’une prise en compte effective et systématique dans la détermination des besoins de l’acheteur public. Pour cela l’expression « autant que faire se peut » doit être remplacer par « doit » à l’article LP221-2 du code polynésien des marchés publics.
La mise en œuvre de cette prise en compte des normes environnementales doit être expliquée et demandée à l’ensemble des acheteurs publics du Pays et de ses établissements publics.
Afin de prendre en compte l’impact environnemental et social d’un achat, il est nécessaire d’appliquer une approche différente pour l’évaluation des offres. Les critères du coût global ou du coût du cycle de vie permettent de déterminer l’offre économiquement et sociétalement la plus avantageuse. Sont ainsi pris en compte les coûts environnementaux de production mais également les coûts d‘exploitation et les coûts de fin de vie (recyclage ou élimination).
La création d’un droit de préférence permet la prise en compte d’un engagement global de l’opérateur économique pour une démarche sociétalement responsable. Ainsi en cas offre équivalente ou d’égalité de prix, l’acheteur public peut décider l’attribution d’un marché à un opérateur économique possédant une certification eco-durable, ESG ou équivalent.
La mise en œuvre des clauses sociales et environnementales est renforcée par l’évolution du CPMP pour les prendre en compte systématiquement dans la définition des besoins.
Une formation et sensibilisation des acheteurs publics est nécessaire pour expliquer les enjeux, les contraintes imposées aux opérateurs économiques dans ces clauses. La vérification de leur mise en œuvre effective pendant l’exécution du marché est également essentielle pour remplir les objectifs fixés du schéma directeur de l’achat durable.
Tâches programmées
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à faireElaborer un schéma directeur de l'achat public durable du Pays
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à faireCréer un droit de préférence en cas d'équivalence d'offre ou d'agilité de prix pour les entreprises ayant engagé une démarche sociétalement responsable
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à faireFormer et sensibiliser les acheteurs publics sur les clauses sociales et environnementales dans les MP
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