Restaurer et valoriser les écosystèmes littoraux

Publié 09-08-2024 par AE_LudovicSchneider

Objectif(s) :

Encourager la préservation et la restauration des écosystèmes littoraux en Polynésie française dans une démarche de Solution fondée sur la Nature pour l’adaptation au dérèglement climatique.

Objectif opérationnel :

Diffuser un protocole de restauration écologique de la végétation indigène des littoraux auprès des propriétaires fonciers afin d'encourager des alternatives aux enrochements; 

Début du projet Fin estimée Fin effective
18-03-2024 31-12-2029 n.c.

Finalités

  • La lutte contre le changement climatique
  • La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources
  • La cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations
  • L’épanouissement des êtres humains
  • Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables

Le littoral des îles de Polynésie française, notamment les îles volcaniques de l’archipel de la Société, est soumis depuis de très nombreuses années à une intensification de l’urbanisation et la modification par l’homme du trait de côte, notamment par les remblais. La présence de murs ou d’enrochements en bordure de ces remblais modifie les mouvements naturels des courants marins. Ainsi, ces aménagements artificiels participent à l’érosion du littoral et à la régression des plages sableuses. De plus, les particules des sols érodés, appelés les sédiments, s’écoulent dans le lagon et recouvrent les coraux, les privant de lumière, d’oxygène et de nutriments vitaux.

Ces aménagements côtiers ont conduit à une perte des milieux naturels dont la préservation est pourtant la meilleure « Solution fondée sur la Nature » pour répondre aux problèmes d’érosion du littoral et de protection des habitations et autres infrastructures (routes, ponts, etc.) face aux cyclones et aux fortes houles. Parmi ces habitats naturels, les forêts littorales et les forêts marécageuses (appelées submangroves ou pseudo-mangroves) et les prairies salées (ou halophiles) à graminée Paspalum vaginatum sont les plus menacés. Cette action proposer d’encourager les propriétaires fonciers à préserver et restaurer la végétation littorale de leurs parcelles, grâce à la distribution large de « kits de restauration », y compris des espèces indigènes du littoral, aux habitants intéressés et à une large campagne de communication, dans la continuité du projet Fa’atura i te Tahatai démarré fin 2023.

 

 

Tâches programmées

0/4 tâches réalisées (soit 0 %)
  •  
    à faireDiffuser le protocole de restauration de la végétation littorale aux gestionnaires, associations environnementales et propriétaires fonciers de manière régulière (avec dons de plants indigènes)

  •  
    à faireMener une large campagne de sensibilisation sur l’importance de préserver le littoral comme Solution fondée sur la Nature

  •  
    à faireProposer des formations et des accompagnements individualisés pour les personnes intéressées

  •  
    à faireFaire perdurer le réseau de surveillance des palétuviers introduits dans l’archipel de la Société

Impacts

Adaptation3/3
Atténuation2/3
Qualité de l'air0/3
Élu(s) référent(s) : MSF
Coordinateur(s) : UICN
Partenaires : Direction recherche, DCA, Agence Opua, Te Mana O Te Moana, Tahitian Historical Society, FAPE
Responsable(s) : Anne Caillaud (Anneca)
Équipe projet :

Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), Te mana o te moana, Tahitian Historical Society, la Fape - Te ora naho avec l’appui scientifique de la Délégation à la recherche de la Polynésie française

Budget (en millions XPF) : 116

2023-26: Financement de 48 millions via le Fonds Vert 

2026-30: 17M/an pour la suite de actions 

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