Publication : Objectifs polynésiens pour les Accords de Paris

Synthèse de l'étude

Les émissions territoriales de GES de la Polynésie française augmentent d’année en année et s’élèvent, en 2018, à 1 152 kt CO2e (soit 4,2 kt CO2e/hab.) réparties comme suit :

L’impact climatique des déchets et gaz fluorés était jusque-là largement sous-estimé et peu ou pas pris en considération dans les politiques énergie-climat.

L’empreinte carbone d’un Polynésien est très importante : environ 11 t. CO2e/hab., équivalente à celle de la France (et bien supérieure à la moyenne mondiale). Elle impose ainsi des efforts conséquents de la Polynésie française pour s’inscrire dans la lutte contre le changement climatique.

La dépendance énergétique de la Polynésie française (énergie directe et indirecte) est considérable.

Différents documents de planification existent mais ils ne permettent pas de dessiner un avenir sobre en carbone pour l’instant.

Les principales marges d’amélioration sont :

  • la réduction et la valorisation des déchets (y compris les gaz fluorés) ;
  • la mobilité (en termes d’urbanisme, d’aménagement, de développement économique, de tourisme, etc.) ;
  • la maîtrise de l’énergie dans le résidentiel et le tertiaire ;
  • la production énergétique.

Le nécessaire développement de l’autonomie alimentaire aura pour conséquence d’augmenter la production de GES sur le territoire polynésien mais permettra d’accroitre la résilience et de réduire l’empreinte carbone de la Polynésie française.

Différentes stratégies et scénarios d’évolution 2030-2050 sont proposés et leurs effets sont résumés dans le tableau ci-dessous.

Le scénario préconisé est le n°4 : ambitieux, difficile, mais réalisable. Il permettrait de répondre aux enjeux énergie-climat (et notamment d’être à la hauteur des Accords de Paris) tout en étant cohérent avec les objectifs polynésiens déjà affichés. Il nécessite un vrai engagement transversal de tous, dès 2020, et l’intégration des enjeux énergie-climat dans toutes les politiques publiques.

Cette stratégie, détaillée dans les pages qui suivent, se traduirait par une contribution polynésienne à la CDN de la France affichant l’ambition d’une réduction de 50 % des émissions de GES entre 2013 et 2030.

Quels que soient la stratégie et le scénario retenus, il sera nécessaire de décliner les orientations de manière opérationnelle et de veiller à un suivi/évaluation réguliers.


Sommaire

  1. Synthèse de l'étude
  2. Plan du rapport

Ressources

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