Empreinte carbone : un touriste émet plus en un séjour qu'un Polynésien en 7 mois

Publié 08-04-2024 par AE_LudovicSchneider

Une étude commandée par le Pays et Tahiti Tourisme révèle le poids du secteur dans les émissions de gaz à effet de serre. Si la filière ne pèse « que » 15% des émissions territoriales de CO2 du fenua, une fois pris en compte les vols internationaux, les chiffres explosent. Un touriste arrivant en avion génère ainsi 5,2 tonnes d’équivalent CO2 pour son voyage, et près d’une tonne supplémentaire pour un séjour de quelques jours. Quand les Polynésiens émettent, en moyenne, un peu plus de 10 tonnes sur toute une année au pays.

Plutôt qu’un, c’est deux documents qui ont été demandés spécialistes : l’un intégrant le transport international dans le champs des calculs, l’autre l’en excluant. C’est d’ailleurs le premier enseignement, pas si surprenant, de ce travail : les vols et croisières reliant la Polynésie au reste du monde constituent la majeur partie de l’empreinte carbone d’un touriste en séjour dans le pays, même pour des vacances longues. Le secteur touristique du fenua représente ainsi 322 000 tonnes d’équivalent CO2 (notée ktCO2e) émis sur l’année en excluant ces transports internationaux… Mais le chiffre grimpe à 1 675 000 tC02e en les incluant. Sur ce total, le transport se taille donc la part du lion : 1,223 million tCO2e pour l’aérien international, soit 73% du total. À comparer avec les 9% (150 000 tCO2e) des émissions des bateaux de croisière transpacifique, les 5% liés aux hôtels et autres hébergements terrestres, les 4% du transport intérieur (67 000 tCO2e) ou les 3% des croisières intérîles, à bord des bateaux « résidents »…

 

Plus d'informations sur TNTV-News, Radio1 et la page dédiée à l'étude sur le site du Service du tourisme.


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